Il s’agit là d’un patchwork de photos buissonnièrespunctumisées” à mes yeux, sans liaison entre-elles si ce n’est la catégorie, toute théorique, dans laquelle je les ai regroupées. Pour les séries organisées, avec une thématique, je vous invite à aller à la rubrique “Reportages”.

Aucune autre catégorie ne viendra enrichir cette page… bien qu’il pu y en avoir bien d’autres possibles surtout si l’on se réfère à l’ Encyclopédie internationale des photographes de Michel et Michèle Auer qui, dans leur Index, distinguent 58 genres de photographes allant d’alpinisme, architecture, archéologie, reproduction d’œuvre d’art (art), etc., à topographie, urbanisme, animaux/insectes (zoo).

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Sachant que rien n’est vraiment original, je prends un malin plaisir à saisir tout ce qui est en résonance avec mon inspiration du moment et nourrit mon imaginaire. D’où ce désordre, ce chaos émotionnel difficile à ”sérialiser”, comme on aime souvent à le faire en photographie. Bref, je diverge et me laisse aller à une certaine sérendipité. Alors, je vole au temps uniquement ce qui parle directement à ma sensibilité pour un instantané, un instant de sincérité toute personnelle. D’authenticité photographique, éphémère et subjective. Car l’authenticité et la sincérité sont, à mes yeux, inestimables tandis que l’originalité comme la vérité est inexistante.

C’est pourquoi, la photo de “rue” et de “voyage” sont mes deux pôles d’intérêt majeurs. Mais je n’ai aucune envie de me limiter à un thème, un sujet ou à une idée. Mon moteur est ailleurs ; celui du ”bruissement de la vie” qui s’enrichit au quotidien de mes photographies buissonnières qui bousculent mes représentations mentales et culturelles.

Dans ces moments là, ”je” est un autre comme disait Rimbaud. 

C’est donc sans a priori, mais non sans état d’âme, que je pars à l’inconnu, provoque l’inattendu et ramasse les images comme autant de pièces d’un puzzle qu’il me reste à assembler. En disant ça, il est clair que je ne peux pas rationaliser ma démarche car je n’en ai pas de réellement consciente. D’où ce portfolio atypique et, de fait, très personnel.

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